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Dans l'objectif de mettre en lumière ses adhérent·es et de favoriser les échanges, la Fraca-Ma* réalise des interviews avec des salarié·es ou des bénévoles de chaque structure membre.

Pour ce nouvel épisode, c'est Maxence, chargé de production de la Saugrenue qui s'est prêté au jeu.
* Fraca-Ma : Fédération Régionale des Acteurs Culturels Associatifs Musiques Actuelles

 

  • Fraca-Ma : Bonjour Maxence, tu es chargé de production au sein du Collectif tourangeau La Saugrenue. Peux-tu nous faire une petite présentation du Collectif ? Quel a été le point de départ de sa création ?

  • La Saugrenue a été créée en 2002, dans l'optique d'une professionnalisation. À cette époque, une bande de copains sortie des conservatoires, mais pas que, avait monté une fanfare de rue dans le style musiques actuelles. Appelée « La Goutte au Nez », elle a d'ailleurs connu un beau succès ! Ce fut une première étape de « structuration », puisque très vite, et en interne, ont émergé un poste de chargé de diffusion et un poste de compta-gestion.

  • Fraca-Ma : Le Collectif va fêter ses 20 ans cette année. Quel bilan tirez-vous de ces 20 années d'existence ?

  • Oui, en 2022 et en 2023, point d'orgue de cet anniversaire, nous célébrerons nos 20 ans. Sans m'aventurer seul dans un bilan général, je pense que, déjà, nous pouvons être assez satisfaits de durer. Les membres de 2002 sont encore quasiment tous dans le Collectif. Ils ont fondé des familles et les enfants seront, dans pas si longtemps que ça, peut-être celles et ceux qui poursuivront l’aventure. Nous pouvons aussi affirmer que La Saugrenue s'est structurée professionnellement, de façon continue, et aujourd'hui on compte au bureau : un administrateur, une chargée de communication, deux chargés de diffusion et un alternant, en plus, évidemment, de tout un écosystème de collaborateur·rices régulier·ères ou ponctuel·les : graphistes, vidéastes, designer, constructeur·rice, costumier·ères, régisseur·eusses, technicien·nes, etc. Nous sommes toutes et tous, membres et personnel du Collectif, inter-dépendants du travail de chacun·e : artistique, diffusion, communication et production.

  • Fraca-Ma : En parlant de projets à plus longs terme, comment le collectif s'adapte-t-il à la crise sanitaire actuelle ? Et quel en a été son impact au sein du Collectif ?

  • Comme toutes les structures culturelles, nous avons subi de plein fouet la crise sanitaire : annulations sèches, reports, puis reports annulés. Aujourd'hui encore, et je pense que ce sera encore le cas en 2023, la diffusion est « bloquée » car les programmateur·rices jonglent avec leurs reports mais aussi les conséquences économiques de la crise. Donc, la période est difficile, pour les musicien·nes qui jouent peu, alors que c'est le sel de leur métier, mais aussi pour tout l'environnement professionnel qui entoure la production d'un spectacle. Le temps « libre » s'est alors transformé en moment de création, en temps de travail pour développer encore plus les projets et en temps de poursuite dans le développement de l'association. Il faut toutefois souligner que La Saugrenue a su garder la tête hors de l'eau grâce aux nombreuses aides aux structures, quand elles sont bien gérées, et le dispositif du chômage partiel.